Un dimanche
Sous les branches
Le soleil était radieux,
Je partis pour la Lorraine
Le seul pays où l'on aime.
Une Anglaise
Au yeux d'fraise
Se prom'nait flegmatiqu'ment.
" Veux-tu que j'sois ton amant ?
Nous nous aimerons tendrement. "
Refrain :
" Veux-tu baiser la levrette
Sur le plumard, la table de nuit, la cuvette ?
Soit debout, soit sur une chaise,
Nous nous aim'rons à notre aise.
Je te f'rai ma p'tite poulette
Feuille de rose, soixante-neuf ou bien minette,
Je te pelot'rai les seins,
Pour me faire dresser l'marsouin "
Très câline
La mâtine
Accepta avec passion.
Et la môme qu'a pas la trouille
M'attrape par la peau des couilles.
Ma quequette
Dresse la tête,
Et nous voilà tous les deux
Sur un canapé moelleux
De plus en plus amoureux.
Refrain
Très émue elle sanglote :
" Oh ! fais-moi jouir, enfonce-moi
Ta pine dans la motte,
Oh ! ne sois pas si farouche
Tu peux m'la mettr' dans la bouche.
C'est aujourd'hui jour de fête,
Attends un peu j'vais t'chiquer
Les deux roupettes,
Avec mes nichons pointus
J'te chatouill'rai l'trou du cul.
Refrain
Cette vadrouille
De mes couilles
Eut un triste lendemain.
Au matin, bon dieu d'punaise !
La môme filait à l'anglaise.
Plus de galette,
Montre refaite,
J'en étais comme deux ronds d'flanc,
J'étais entôlé salement
Par la môme lâché d'un cran.
Refrain
Huit jours après cette aventure,
Queue de cerises, mixture de chapelure,
Je m'aperçu qu'ma pauv' pine
Faisait une bien triste mine.
Oh ! bon dieu de caricature !
Si j't'attrape, j'te casse la gueule, je te le jure !
En attendant, mon petit frère,
Verse des larmes bien amères.