"Te souviens-tu ? ", disait une comte-es-se, Au calotin qui la foutait
jadis
Te souviens-tu de ces beaux jours d'ivre-es-se,
Où sans broncher, nous comptions jusqu'à dix ?
Tous deux alors, pleins d'un noble cou-ou-ra-a-ge,
Nous échangions de vaillants cou-ou-oups de cul,
Dieux ! quels transports, quelle ardeur, quelle ra-ge,
Dis-moi, l'abbé, dis-moi, t'en souviens-tu?
Dieux ! quels transports, quelle ardeur, quelle ra-ge,
Dis-moi, l'abbé, dis-moi, t'en souviens-tu?
" Te souviens-tu qu'au bout d'une quinzaine
Perdant déjà du feu qui te charmait,
Ton vit mollard se dressait avec peine
Et d'un affront parfois me menaçait ?
Mais le secours d'une main potelée
Lui redonnait sa première vertu
Je te branlais pour mieux être enfilée
Dis-moi, l'abbé, dis-moi, t'en souviens-tu ?
Je te branlais pour mieux être enfilée
Dis-moi, l'abbé, dis-moi, t'en souviens-tu ? "
" Te souviens-tu quand la simple nature
Ne t'offrant plus de si brillants attraits
Tu me priais de changer de posture ?
Naïve hélas ! d'abord je résistais.
Puis peu à peu je m'incline en levrette
Ton vit rebande à l'aspect de mon cul.
D'avoir cédé, que je suis satisfaite !
Dis-moi, l'abbé, dis-moi, t'en souviens-tu ?
D'avoir cédé, que je suis satisfaite !
Dis-moi, l'abbé, dis-moi, t'en souviens-tu ? "
" Te souviens-tu que postures et manières
En peu de temps ayant tout épuisé
A tes regards vainement mon derrière
Frais et dispo se trouvait exposé ?
Lorsque soudain, trouvant un trou moins large,
Ton vit déconne et me perce le cul.
Tu me pourfends, je pleure et tu décharges !
Dis-moi, l'abbé, dis-moi, t'en souviens-tu ?
Tu me pourfends, je pleure et tu décharges !
Dis-moi, l'abbé, dis-moi, t'en souviens-tu ? "
" Te souviens-tu qu'un soir en tête bêche,
D'abord rétive à ton brûlant désir
Puis peu à peu, plus tendre, moins revêche,
En te cédant, je te rends le plaisir ?
Ta langue errait sur ma motte embrasée
Et de ton vit branlé, sucé, mordu,
Ma bouche avide aspirait la rosée,
Dis-moi, l'abbé, dis-moi, t'en souviens-tu ?
Ma bouche avide aspirait la rosée,
Dis-moi, l'abbé, dis-moi, t'en souviens-tu ? "
" Te souviens-tu ? Moi, quelle différence !
Déjà des ans l'hiver s'est fait sentir
Et des doux feux de notre adolescence
Nous n'avons plus le moindre souvenir.
Un vieux mollet est tout ce qui me reste
J'ai vu blanchir jusqu'à mes poils du cul.
Ta pine a l'air d'une vieille lavette,
Regarde un peu, mon vieux, tu es foutu !
Ta pine a l'air d'une vieille lavette,
Regarde un peu, mon vieux, tu es foutu ! "
" Est-ce un défi, ma chère ? Est-ce un reproche ?
Moi, t'oublier ? Ah ! tu ne le crois pas !
Tu rajeunis et déjà je bandoche
Au souvenir de tes anciens appas.
Respectant peu soutane et calotte
Dans mon amour pour toi, j'ai tout foutu.
Mais ce visage, ces tétons, cette motte,
Dis-moi comtesse, que sont-ils devenus ?
Mais ce visage, ces tétons, cette motte,
Dis-moi comtesse, que sont-ils devenus ? "