Très Rousse, aux longs yeux verts damnablement fendus
Je la suivis chez elle, et bientôt, sans chemise,
Sur son lit de bataille elle se trouva mise,
Offrant à mes ardeurs tous les fruits défendus.
Le chignon inondait de sa fauve avalanche
Le torse aux grands prurits de cette
Putiphar Le nombril incrustait sa fleur de nénuphar
Aux lobes de son ventre un gâteau de chair blanche
Ses tétins étaient d'ambre effilés de carmin
Ils tenaient tout entiers dans le creux de ma main.
Elle entr'ouvrit le centre unique où tout converge.
Son poil roux brasillait de flammes me dardant... -
Moïse, c'est à vous, dans ce buisson ardent,
Que je songeais, frappant le doux roc de ma verge
Très rousse, aux longs yeux verts damnablement fendus
Je la suivis chez elle, et bientôt, sans chemise,
Sur son lit de bataille elle se trouva mise
Offrant à mes ardeurs tous les fruits défendus.